Lenn est un colley d’origine anglaise. Gai et affectueux, il a toujours plus d’un tour dans son sac pour apporter bonheur et bonne humeur autour de lui. 
Facétieux et fidèle, c’est l’esprit plein de surprises qu’il fait le bonheur de Bella sa maîtresse. Mais voilà, Lenn est un chien doté d’un odorat hors pair et d’une mémoire qui lui rappelle à chaque fois que c’est bien dans le placard de l’entrée que sont rangés les biscuits si gouteux. Si bien que c’est un standing silencieux devant le placard accompagné parfois d’aboiements pour voir s’ouvrir la porte du garde manger. Bella se pose la question de faire oublier à Lenn le placard en question et d’une manière plus général comment fonctionne la mémoire de son chien.
Les composantes physiologiques de la mémoire
La mémoire est la capacité du cerveau à stocker une information et à la restituer. La mémoire se distingue donc de l’instinct qui est un comportement inné à la différence de la mémoire qui fait appel à des comportements acquis.
On distingue chez le chien et le chat deux types de mémoire : la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. La mémoire à long terme est celle qui sera utilisée pour l’apprentissage de mots par exemple. La mémoire à court terme leur permettra de retenir peu d’informations pendant un temps limité, pour un trajet par exemple. L’information est alors retenue de manière temporaire. Le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme, se fait si l’information est répétée souvent, par un impact affectif élevé ou si le contexte d’apprentissage laisse une trace importante.
Un mémoire associée à chacun des sens ?
La mémoire du chien et du chat est visuelle, olfactive, auditive, gustative ou tactile. Le chien ou le chat mémorisent à la fois la vue d’une valise (associée aux vacances), des sons (mots ou sifflets), des odeurs (gourmandises). Il mémorisera également les comportements affectueux comme les actes, même un an ou plusieurs années après.
Une différence en fonction des individus ?
Bien évidemment, chaque animal est différent et garde sa particularité qui sera fonction de ce qu’il est et de l’environnement dans lequel il évolue. Un cadre de vie affectueux et stimulant sera un atout dans l’épanouissement du potentiel de Lenn. Les composantes à la fois génétiques et environnementales ont permis à Fellow (chien de berger) de retenir plus de 400 mots pour différentier des attitudes ou des jouets.
La mémoire de mon chien et l’éducation ?
Dans l’éducation de Lenn, l’apprentissage des mots jouera plutôt sur la mémoire à long terme. Tandis que la correction des bêtises telles que les grignotages d’objets ou l’apprentissage de la propreté jouera plutôt sur la mémoire à court terme, dans un espace temps réduit. Répété souvent, le comportement passera de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Le plus simple dans le cas de Lenn reste un « non » répété souvent devant le placard concerné. Répété fréquemment, il devrait lui faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire de patienter devant le dit placard et que les biscuits restent exceptionnels.
Voilà, et vous quelques expériences en matière de mémorisation de vos animaux ? Une mémoire sélective ou au contraire
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, un site très intéressant que j’ai découvert il y a peu. (Sources : Véto )
une nouvelle publication d'iloane, cryptasia, etudiante en gestion
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